S'engager dans des activités qui font sens et que l'on aime profondément joue un rôle important pour trouver une sortie du labyrinthe des addictions.
Le cerveau et l'addiction
Comprendre comment le cerveau réagit face à l'addiction est essentiel pour développer des approches de traitements efficaces. Ce qui est le plus évident c'est que les circuits de récompense et de motivation sont activées lors de comportements liés à la survie, comme manger ou avoir des relations sociales. L'usage de substances addictives ou la pratique de comportements compulsifs activent également ces circuits, créant un sentiment de récompense. Les Neurotransmetteurs (grossièrement des substances chimiques permettant la transmission des signaux entre les cellules nerveuses) sont touchées très rapidement avec les substances addictives, qu'il s'agisse de drogues, d'alcool, de jeux de hasard, ou d'autres comportements compulsifs tels que l'addiction aux médias, au shopping ou même, l'auto sabotage pour exemple.
Ensuite, il a été observé que les neurotransmetteurs tels que la dopamine jouent un rôle clé dans le renforcement de tels comportements addictifs. Rendant la sortie du labyrinthe encore plus difficile.
La plasticité cérébrale (qui du reste peut être mesurée dans une prise de sang!) est affectée par les addictions et les études on démontrés des changements structurels et fonctionnels dans le cerveau! Ces modifications peuvent carrément affecter la prise de décision, l'auto-contrôle et la réponse aux stimuli liés à la dépendance.
Cela implique ensuite que le circuit de la récompense est déséquilibré. Avec le temps, l'utilisation répétée de substances addictives ou l'engagement dans des comportements addictifs entraine un déséquilibre du circuit de la récompense. Le cerveau devient moins réactif aux stimuli normaux de la vie quotidienne, conduisant à une recherche continue de la récompense à travers l'objet de l'addiction.
Il est aussi à présent reconnu que le rôle du stress et de l'anxiété déclenchent la persistance de l'addiction. Ainsi les substances addictives peuvent agir comme des moyens d'automédication pour faire face au stress, créant ainsi un cercle vicieux.
De plus, des facteurs génétiques peuvent influencer la susceptibilité à l'addiction. Certaines personnes peuvent être plus prédisposées à développer des dépendances en raison de facteurs génétiques combinés à des environnements propices.
Votre herboriste va jusqu'à penser que ce renforcement-là, au fil des mois, est ce qui est à la source de toute maladie. Pour exemple: à force de se parler négativement, et par exemple de déniger notre corps, c'est la répétition de l'auto-abus qui affecte, jour après jour, le corps-même.
Quel est le processus de rétablissement?
La guérison de l'addiction implique souvent un processus de rétablissement qui vise à rétablir le fonctionnement cérébral normal. Cela peut inclure des thérapies cognitivo-comportementales, des approches pharmacologiques ou de votre herboriste, un soutien social et des changements de mode de vie.
Comprendre ces aspects neurobiologiques de l'addiction permettent d'élaborer des stratégies de traitement plus ciblées, et aux personnes touchées de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de leur dépendance. Il est important de noter que l'approche de traitement peut varier en fonction du type d'addiction et des besoins individuels de chaque personne.
C'est assez simple en théorie, et parfois plus ardu en pratique. Voici une petite vidéo tournée le 9 juillet 2023 (qui pourra vous donner l'envie de retourner en été!) et qui vise a illustrer la théorie.
Petit warning: cette vidéo a été tournée jusque après avoir recueilli le témoignage de deux personnes qui subissaient un abus auprès d'un "maître" Reiki qui prétendait guérir tous leurs maux - et qui, en plus abusait d'elles sexuellement. Et se faisait payer pour. Donc il est clair que je n'ai rien contre le Reiki (au contraire) mais que je dénonce toute personne qui promet monts et merveilles et profite de la vulnérabilité des personnes accompagnées.
Le secret en somme? Rajouter des activités qui nous "nourrissent" poussent hors du champs, petit à petit, les addictions, les pierres, les traumas. Ainsi, les neurones se reconnectent autrement.
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En effet, explorer de nouvelles passions ou renouer avec des intérêts passés apportent sans aucun doute un sentiment de nouveauté et d'excitation. Remplacer les comportements addictifs par des activités positives et stimulantes et ensuite dans le cadre de ces renaissances, renforcer le sens de soi, l'estime de soi et la confiance en soi. Le développement d'une identité positive en dehors de l'addiction sont un aspect essentiel de la guérison.
Plus concrètement?
Établir une routine saine, structurer ses journées autour d'activités aimées aident à maintenir la stabilité et à prévenir les rechutes. Il semblerait que l'évasion positive qui se manifestent par des activités que l'on aime peuvent offrent une pause dans le stress quotidien et contribuant à une meilleure gestion des émotions.
DORMIR - profondément et longtemps. Tout un art que votre herboriste adore vous aider à développer.
Un réseautage social positif permet aussi de rencontrer de nouvelles personnes en dehors du cercle d'addictions. Souvent, une constellation de gens partageant la même addiction se forme - difficile dès lors de s'en sortir...
La détoxification de ces processus, tant émotionnellement que physiquement (certains disent aussi spirituellement etc) est aussi à prendre en compte - et la transformation peut être douloureuses (souvenirs, flashs, "nettoyages") et inconfortables, selon la rapidité de la transformation. C'est là où votre heboriste peut-être de grand soutien car les plantes aident à adoucir les mues, les transformations.
Au final, célébrer les succès (même les petits) renforcent un sentiment de réalisation et de progrès, des éléments importants dans le processus de guérison.
Il est cependant essentiel de noter que bien que l'engagement dans des activités aimées nous sortent de sillon douloureux, la dépendance reste souvent complexe et nécessite une approche holistique. L'auto-soin est important, et intégré dans un plan de traitement plus vaste pour maximiser les chances de réussite dans la guérison de l'addiction, apportent beaucoup au succès.
Et bien entendu, la méditation est royale pour accélérer le processus: possible de venir méditer avec votre herboriste - infos ici: quotidiennement, méditations guidées à la petiteherboristerie
En soutien de votre santé en profondeur
et avec reconnaissance,
Erika Scheidegger Gardet
Herboriste et phytothérapeute ASCA
Pour les rendez-vous: cliquer ici pour voir les disponibilités ou m'écrire à petiteherboristerie@bluewin.ch
Source des articles scientifiques pour cet écrit sur demande.
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